Pourquoi rénover son logement ?
Changer la chaudière, faire poser des fenêtres à double vitrage, isoler les murs et la toiture de votre logement… En rénovant votre logement, vous diminuerez votre consommation d’énergie et réaliserez des économies importantes sur vos factures.
Courants d’air, perte de chaleur, bruits, humidité… Beaucoup de logements sont mal isolés. Éco-rénover votre logement et installer des équipements plus performants (une chaudière à condensation, une pompe à chaleur, des fenêtres mieux isolées…), c’est gagner en confort de vie.
Depuis 2011, pour vendre votre logement, l’affichage de la performance énergétique (« Classe DPE ») est obligatoire. En améliorant la performance énergétique de votre bien, vous augmentez sa valeur.
La priorité absolue en rénovation basse consommation d’énergie est d’entreprendre des travaux dans votre logement pour limiter ses besoins de chauffage et le conserver plus frais en été. La solution : soyez plus exigeant pour l’isolation que ce qu’impose la réglementation thermique, supprimez les entrées d’air parasites et ventilez efficacement.
Une isolation thermique performante peut réduire votre consommation d’énergie de 60% voir plus. Mais il est souvent difficile d’identifier les points faibles de son habitat en matière d’isolation.
Les déperditions moyennes pour une maison d’avant 1975 non isolée sont pour :
- l'air renouvelé et fuites de 20 à 25 %,
- le toit de 25 à 30 %, les fenêtres de 10 à 15 %,
- les murs de 20 à 25 %, les planchers bas de 7 à 10 %,
- les ponts thermiques de 5 à 10 %
Pour isoler efficacement votre logement, fiez-vous aux conclusions de l’audit énergétique.
Une isolation performante est caractérisée par une résistance thermique élevée.
Pour une grande efficacité, il faut au moins faire poser des fenêtres à double vitrage ayant un coefficient de transmission thermique Uw infèrieure à 1.6 W/m².k.
En ce qui concerne le confort d’été, les protections solaires extérieures sont efficaces pour protéger les surfaces vitrées et limiter les surchauffes : pose de volets roulants ou battants, de persiennes pour occulter les ouvertures ; installation de pare-soleils, d’auvents ou de stores pour ombrer les ouvertures.
La pose de stores intérieurs est bien moins efficace sur le plan thermique.
Une ventilation est indispensable pour évacuer les polluants et l’humidité en excès. Dans les logements anciens, l’aération permanente, incontrôlée se fait par les conduits de cheminée, les défauts d’étanchéité de la construction et les ouvertures (fenêtres...) y est substituée à la ventilation naturelle à l’aide de grilles d’aération basses et hautes. Elle est fondée sur le tirage naturel et dépend du vent qui exerce une pression sur les façades, et de la différence de température entre intérieur et extérieur. Les débits d’air et les pertes de chaleur dépendent des conditions météorologiques et de ce fait sont difficilement contrôlables. La meilleure solution est donc d’installer un système de ventilation mécanique contrôlée (VMC). Il doit être conçu pour renouveler votre air sans rejeter trop de calories à l’extérieur, ce qui pourrait augmenter sensiblement votre facture de chauffage. En savoir plus...
Réaliser une isolation de haute qualité sans faire la chasse aux entrées d’air parasites est une perte d’argent: elles peuvent augmenter très sensiblement la facture de chauffage, être une source d’inconfort et remettre en cause l’utilité des travaux d’isolation et le bon fonctionnement de la ventilation. C’est encore plus sensible en climat froid et venté. Éviter ces défauts demande un grand soin dans la mise en œuvre des travaux d’isolation (par exemple en utilisant des bandes adhésives spéciales pour réaliser les jonctions des freins-vapeur), d’installations électriques, de pose des portes et fenêtres.
Dans une habitation basse consommation d’énergie, bénéficiant d’une isolation très performante, les besoins en chauffage sont faibles, la puissance nécessaire du mode de chauffage est donc beaucoup moins importante. Si le bâtiment est compact et la surface à chauffer inférieure à 150 m2, un poêle à bois ou un insert peuvent être suffisants pour chauffer l’ensemble. C’est le cas si l’équipement est installé au milieu de l’espace à chauffer et que les volumes sont ouverts (grande pièce à vivre, cage d’escalier à proximité, mezzanine, etc.) Si vous optez pour un chauffage central, faites poser des émetteurs à basse température, économes et confortables (plancher chauffant, murs chauffants, radiateurs basse température). En savoir plus...
Si vous devez recourir à une énergie fossile (fioul, gaz), choisissez une chaudière à condensation (ce sont les plus performantes). Le gaz (naturel ou GPL), par rapport au fioul, n’émet pas de dioxyde de soufre et émet environ 15% de CO2 et d’oxydes d’azote en moins. Les chaudières à «ventouse» (à condensation ou autre) n’ont pas besoin d’une cheminée et peuvent être installées dans un espace non ventilé. Elles consomment 4 à 5% de combustible en moins par rapport aux autres équipements. Les chaudières gaz ou fioul peuvent à la fois chauffer le logement et produire l’eau chaude sanitaire. Remplacez vos radiateurs par des émetteurs basse température qui engendrent des économies et valorisent les chaudières performantes : les radiateurs «chaleur douce» fonctionnent avec une eau à 50°C en moyenne. Leur usage assure un grand confort, la mise en place d’un plancher chauffant basse température ne peut se faire qu’à l’occasion d’une rénovation importante. Cet équipement diffuse par rayonnement une chaleur douce et régulière qui apporte une grande sensation de confort.
Privilégiez-les dans la rénovation basse consommation d’énergie. Économiques à l’usage, elles ont également des avantages écologiques : elles ne contribuent pas à amplifier l’effet de serre et se reconstituent. En savoir plus...
Pris individuellement, ces appareils consomment souvent moins que les équipements électroménagers (environ 45 kWh / an pour un téléviseur* standard). Mais leur multiplication dans chaque logement et le nombre croissant de ménages équipés expliquent la forte croissance de ces postes de consommation. Celle-ci est d’environ 150 kWh / an pour un ménage peu équipé (téléviseur + connexion internet + ordinateur), ils peuvent atteindre 950 kWh / an** pour certains foyers et prendre la première place, devant les appareils producteurs de froid. Ils sont en plus très souvent laissés en mode veille. Même si, en achetant et en utilisant malin, la technologie de pointe peut faire bon ménage avec les économies d’énergie, il est peut-être bon de réfléchir aussi à l’utilité de nos équipements...ou à notre sur-équipement !
*appareil de 60 W allumé 3 heures par jour, 300 jours par an.
**en moyenne 34,5% de la consommation annuelle d’un ménage hors chauffage et eau chaude.
Comment se passer de la lumière prodiguée par les lampes électriques ? Impossible, bien sûr. Mais cet éclairage a un coût énergétique : entre 325 et 450 kWh/an pour un ménage. Vous pouvez diviser par deux votre consommation d’électricité pour l’éclairage en : profitant au mieux de la lumière du jour, en choisissant vos lampes avec l’étiquette énergie et les indications mentionnées sur l’emballage (flux lumineux, température de couleur...), en évitant les luminaires à éclairage indirect (qui se réfléchit sur le plafond ou les murs), ne multipliant pas les sources lumineuses de décoration.
Pour bien gérer les consommations chez soi, il faut d’abord pouvoir bien les estimer. Des compteurs sont déjà disponibles dans tous les habitats : électricité, eau, gaz. Faire un suivi régulier des consommations et les comparer d’année en année permet souvent de mieux gérer son budget. Aujourd’hui, conscients que le consommateur a un rôle essentiel à jouer dans la maîtrise de l’énergie, les distributeurs d’électricité envisagent également la mise en place de compteurs plus évolués qui pourront aider le consommateur à faire un suivi régulier, s’ils sont accompagnés de solutions d’information en temps réel sur le lieu de consommation.
Accessible à tous les propriétaires, qu’ils occupent leur logement ou qu’ils le mettent en location, l'éco-prêt à taux zéro permet de bénéficier d'un prêt d’un montant maximal de 30 000 € pour réaliser des travaux d’éco-rénovation. Un éco-prêt copropriétés réservé aux syndicats de copropriétaires est aussi disponible. Son montant maximum est de 10 000 € par logement (jusqu’à 30 000 € si le syndicat de copropriétaires décide de réaliser 3 actions de travaux). Pour bénéficier de ce prêt, depuis le 1er septembre 2014, vous devez recourir à des professionnels RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).
Accessible aux propriétaires occupants et locataires, le crédit d'impôt pour la transition énergétique vous permet de déduire de vos impôts 30 %* des dépenses d’équipements et/ou de main d'œuvre pour certains travaux de rénovation énergétique* (montant de dépenses éligibles, plafonné à 8 000 euros par personne et majoré de 400 euros supplémentaires par personne à charge). Depuis le 1er janvier 2015, pour bénéficier de cette aide, vous devrez faire appel à des professionnels qualifiés RGE (Reconnu Garant de l'Environnement) Le crédit d’impôt pour la transition énergétique concerne les dépenses d’acquisition de certains équipements fournis par les entreprises ayant réalisé les travaux et/ou de main d’œuvre pour certains travaux d’isolation des parois opaques. Ces équipements et matériaux doivent satisfaire à des critères de performance.